En une seule victoire, Paris a qualifié trois équipes pour la Leaders Cup. L’AS Monaco a failli être rejointe en tête de Betclic ÉLITE par Cholet, mais a finalement réussi à faire le break. Derrière, Boulogne-Levallois garde le rythme.
Yakuba Ouattara sauve Monaco
Dans un effectif constellé de stars, Yakuba Ouattara a rarement l’occasion d’être le héros de l’AS Monaco. Mais le joueur historique de la Roca Team est sorti du rang ce dimanche à la Meilleraie pour sauver son club. Alors que Cholet Basket menait d’un point (88-87), l’ailier originaire du Ghana a été trouvé par Mike James, a feinté Justin Patton et a trouvé la cible après un petit pas en avant.
Un panier ultra-précieux puisqu’il permet à la Roca Team d’éviter un regroupement général en tête. En effet, Cholet Basket serait revenu à égalité, de même que les Metropolitans 92. CB pourra s’en vouloir puisque les coéquipiers de Dominic Artis (17 points) menaient 65-50 au milieu du troisième quart-temps. Mais Yakuba Ouattara a pris feu, plantant sept points d’affilée, pour prendre le relais de Donatas Motiejunas, intenable jusque-là avec 17 unités à 8/9. De quoi permettre à l’ASM de progressivement remonter. Et la suite est connue…
Le collectif des Metropolitans 92 en rouleau compresseur à Dijon
Dans le sillage de l’AS Monaco, Boulogne-Levallois a remporté l’autre choc du jour, à Dijon. “Une salle où Vincent Collet nous avait prévenu qu’il était très difficile de jouer”, avouait Anzejs Pasecniks à la fin du match, sur beIN Sports. Dans les vestiaires des Metropolitans 92, l’entraîneur normand a même félicité ses joueurs pour “la meilleure victoire collective depuis très longtemps.” Il est vrai que Victor Wembanyama (16 points à 5/7, 9 rebonds et 3 contres) a eu un gros coup de chaud en fin de première mi-temps, mais la menace venait de partout : de l’autre tour jumelle Pasecniks (19 points en 17 minutes), de l’incroyable talent offensif de Tremont Waters (25 points à 10/16 et 7 passes décisives), du soldat Lahaou Konaté (14 points, 3 rebonds et 1 passe décisive) et bien d’autres… Beaucoup trop, finalement, pour la JDA, malgré les efforts de l’héroïque David Holston (27 points à 10/13). Vaincue 94-103, l’équipe bourguignonne manque l’occasion de reprendre place sur le podium.
Paris fait les affaires de Limoges
Pour ce qui est de la Leaders Cup, l’affaire a vite été réglée. Strasbourg devait l’emporter de 18 points à Paris pour se qualifier. Et dès le quart de jeu, l’écart était bien de 18 points, mais en faveur des coéquipiers de Tyrone Wallace (48-30), auteur de 31 points. L’histoire d’un naufrage pour la SIG (84-115) qui n’avait pas encaissé autant de points depuis une défaite le 2 décembre… 1995 contre Dijon (94-126). “Nous n’avons pas du tout suivi le plan de jeu”, regrette Rodions Kurucs. “Le coach voulait qu’on arrive à les stopper et nous n’avons pas réussi à le faire. On connaissait leur identité de jeu : ils jouent vite et scorent facilement. On les a laissés shooter à 3pts et dominer aux rebonds.” Tout va bien, en revanche, du côté de Paris, vainqueur de son sixième match de rang toutes compétitions confondues. Un joli coup de pouce pour Limoges, qui se qualifie pour la Leaders Cup, de même que Lyon-Villeurbanne et Le Mans.
Blois retrouve des couleurs
Voilà qui va mettre du baume au cœur à tout un club ! Ancien leader du championnat, l’ADA Blois restait sur 11 revers en 12 matchs, dont 8 défaites d’affilée. Une série qui appartient désormais au passé puisque le promu a superbement maté Pau-Lacq-Orthez (107-93), profitant notamment du meilleur match en Betclic ÉLITE de Paul Rigot (24 points à 7/9 en 19 minutes). “Avant ma satisfaction personnelle, c’est la victoire qui fait vraiment plaisir et il nous la fallait. On a montré que l’on avait notre place dans ce championnat avec les ajustements qui ont été faits, à condition de garder cet état d’esprit et de tenir les matchs jusqu’au bout”. On n’aura pas toujours vingt points d’avance”, a souligné le héros du jour au micro de La Nouvelle République. Avec 14 points et 6 passes décisives, Robert Johnson a réussi sa première. Contrairement à Rickey McGill, le Palois, inutilisé en raison d’une fragilité physique…
Photo : Melvyn Augas