Après avoir lâché le Match 1 à la maison, l’ASVEL a superbement réagi pour empocher l’Épisode 2 (91-54). Une victoire d’une ampleur inédite dans l’histoire des finales du championnat de France qui remet la série à 1-1.
« On ne commence pas une finale comme cela », ne décolérait pas T.J. Parker mercredi, après l’entame ratée des siens lors du Match 1 contre l’AS Monaco (17-29). Force est de constater que la colère de l’entraîneur villeurbannais a été efficace. 48 heures plus tard, après les joueurs “trop gentils” (dixit Youssoupha Fall), ce sont des pitbulls qui ont déferlé sur le parquet de l’Astroballe.
De fait, il n’y a jamais eu match entre des Rhodaniens surmotivés et des Monégasques beaucoup moins concernés qu’il y a deux jours. Portée par le réveil d’Élie Okobo (8 points, 6 rebonds et 4 passes décisives à la pause, 10 unités au final), l’ASVEL n’a laissé aucune chance à la Roca Team avec un écart qui n’a fait que gonfler : +7 à la 5e minute (11-4), +16 à la 10e (28-12), +26 à la 16e minute (41-15), +27 à la mi-temps et même jusqu’à +44 en toute fin de troisième quart-temps (91-47, 39e minute). Soit une leçon administrée dans les règles de l’art, dont personne n’aurait pu soupçonner l’ampleur finale : +37 (91-54), soit la plus large victoire de l’histoire des finales du championnat de France.
Si les Monégasques avaient déjà accompli leur travail en venant gagner à l’Astroballe, leur réaction sera intéressante à scruter lundi pour le premier des deux matchs en Principauté. On a déjà vu une équipe devenir championne de France après avoir subi une telle gifle (Nanterre 2013, après une déroute 55-89 à Strasbourg) mais l’image renvoyée n’invite clairement pas à envisager de telles perspectives pour l’instant. Toujours est-il qu’à l’heure de retourner sur le Rocher, c’est bien l’ASM qui possède les clefs de la série (1-1) avec deux rencontres à domicile à disputer, et gagner, pour s’offrir le premier titre national de son histoire.
Photo : Infinity Nine Media